MOTO EVASION 2

MOTO EVASION 2

8 septembre - Gap

Le départ est donné à 8h30 par Phil qui mènera se groupe de 7 motos en direction de Gap.

Nous passons par Suze pour récupérer Jean Louis et Caroline qui viennent se rajouter pour compléter cette équipée de 10 motards.

Nyons est bientôt là et ouvre les portes de la très belle remontée de la vallée de l’Eygues.

Quelques voitures et la route nous est réservée pour le plaisir de piloter nos belles machines.

Evelyne l’avait précisée, il fait très frais ce matin et c’est presque avec  soulagement que  nous nous retrouvons pour nous réchauffer autour d’un chocolat chaud au café du Commerce à Serres.

C’est reparti pour remonter la vallée du Buëch, nous traversons Veynes par la D 994 et nous plongeons sur la banlieue de la grosse bourgade de Gap que nous contournons par un raccourci malin pour ressortir sur la N 85, dites route Napoléon en direction de Grenoble.

A la sortie de Gap, un petit détour nous mène au col de Mans et la traversée du petit village au style montagnard de Saint Laurent du Cros. Nous reprenons un tronçon de la N 85 que nous quittons à Saint Bonnet en Champsaur pour prendre la direction du col du Noyer. La Burle c’est levée et nous malmène sur la route des alpages jusqu’à Poligny.

S’en est trop, Phil, qui avais prévu une aire de pique nique  à l’abri du vent avant  le col, arrête le groupe au lieu dit  « La chapelle Saint Etienne » à Poligny. Et c’est à l’abri du vent et au soleil que Ane tire la nappe. Quelques motards ont trouvés une autre utilité à leur tour de cou, la mode tibétaine s’invite à cette sortie.

Le dessert englouti, les motos continuent dans la montée sinueuse jusqu’au col du Noyer. Air vivifiant et ambiance montagnarde garantie, la Burle nous transperce les blousons. Nous avons bien fait de déjeuner en bas. Le petit refuge, lègue de Napoléon, est fermé, pas moyen de se mettre à l’abri.

Résignés, nous choisissons la descente dans la pittoresque vallée de la Coste Belle jusqu’au village de Saint Etienne en Dévoluy, nous laissons à gauche  l’accès à la station de ski du Superdévoluy et plus loin celle de la Joue du Loup pour prolonger  vers le col du Frestre. Là, le restaurant du même non nous sert un café chaud en terrasse emplie d’une relative chaleur au soleil.

Sans hésitation aucune,  peut  être un mimétisme lointain du à la pilosité de nos deux compères, un poilu Border Collie trouve que notre Jean Marie local lance plutôt bien le bâton.

Une partie s’engage dans, tu me lances le bâton et je te le rapporte. Le jeu dure  un temps que le barbu et le poilu décident d’un commun accord qu’une bonne accolade et une fricassée de museaux lieront leur amitié à jamais.

Attention, de gros cumulos noir bourgeonnent sur les cimes et menacent de fondre dans la vallée.

Nous enfourchons nos machines et quittons l’endroit, que la montagne est belle. Nous reprenons quelques couleurs dans la vallée où la température remonte rapidement.

Arrêt à Veynes pour remplir les petits réservoirs. Pascal et un copain en sortie perso nous rejoignent  à la station pour finir le parcours avec nous.

Nous traversons la ville d’Aspremont et le petit village du Sigottier blotti dans la crête rocheuse (ou serre  désignant une crête allongée) c’est aussi la même topologie qui donne ce nom à la ville de Serres. Comme dit Pierre, cette jolie vallée à le goût de fin du monde perdu au milieu de nulle part.

Après avoir retraversé Serres nous obliquons vers le sud en longeant le Buëch bordé de vergers de pommiers. Nous empruntons la pittoresque vallée du  Céans que nous remontons d’une traite jusqu'au Col de Perty avec une pause pour apprécier la vue panoramique sur les Alpes de Provence.

C’est par la vallée de l'Ouvèze  en passant par Buis les Baronnies que nous descendons jusqu'à Vaison, fin de notre parcours. Le groupe se retrouve pour se désaltérer au bar du Pirate. Ce fut une très belle sortie comme nous les aimons.

 

 

Le saviez-vous ?

Le Border Collie tient son nom de sa région d’origine, les Borders (littéralement : frontière), zone frontalière située entre l’Ecosse et l’Angleterre. Au 17ème siècle, la majorité des bergers résidant dans cette région faisaient garder leurs bêtes par ce type de chien.

Le nom de Collie viendrait de « Coaly » ou « Coal»  repris en Moyen Anglais pour désigner le charbon qui décrirait la robe noire de ces chiens.

Ce nom pourrait aussi venir du vieux scandinave  « Colle » pour la dénomination  générale de tous les chiens ou « Colley ».

Phil

Photos bébert    cliquez ICI  pour voir le diaporama 

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09/09/2019
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